Attaque contre le Saint Coran : Habib Ben Tahar répond
Habib Ben Taher, secrétaire Général de l’Association Tunisienne des Sciences de la Chariaa a révélé sur nos ondes aujourd’hui, mardi 26 avril 2016, qu’en réponse à l’attaque qui a actuellement lieu en Tunisie contre le saint Coran, il est crucial de prendre les mesures adéquates. Et ce, contre tous ceux qui violent les symboles sacrés de la religion.
« Cette attaque est menée par un nombre de personnalités connues qui se font inviter sur les plateaux de télévision », pointe-t-il du doigt".
On veut déraciner les Tunisiens
"Il faut dire, précise Ben Taher, que dans ce sujet, il n’est plus question de liberté d’expression. L’attaque a dépassé le niveau acceptable des discussions scientifiquement et académiquement correctes. Il s’agit bel et bien d’une attaque visée et instrumentalisée qui bascule même dans le camp de la ridiculisation du livre saint. On est allé jusqu’à tourner les versets et les commandements divins en dérision ! Ce sont bien des tentatives pour déraciner ce peuple de son authenticité, de ses croyances et de ses principes. Cette campagne ne devrait pas avoir lieu en Tunisie. Nous n’avons pas construit les bases d’un Etat moderne pour qu’une guerre soit menée contre l’Islam. La liberté d’expression est un droit garanti par la loi et par la constitution mais que ceci ne soit pas utilisé comme une arme pour porter atteinte aux divinités".
Les médias sont responsables
"Les médias qui se respectent ne doivent pas donner l’occasion à ces personnes et cautionner cette mascarade. Nous appelons ces chaines de télévision de cesser cette ruse et de cesser de tourner les divinités en dérision. Nous déclarons la guerre à l’extrémisme et au terrorisme, mais le faisons avec sagesse, la bonne prédication".
L’attaque contre le Coran nourrit la haine, le terrorisme et l’extrémisme
"A mon sens, ce sont justement ces personnalités qui prônent le discours de haine contre les divinités et les médias qui les cautionnent qui nourrissent le terrorisme et l’extrémise. Nous avons appelé l’Assemblée des Représentants du Peuple à mettre en place une loi qui criminalise l’atteinte aux divinités selon le sixième article de la Constitution. Ce dernier stipule que l’Etat protège les sacrés. Il faut bien que ces gens s’arrêtent. Nous avons lancé une campagne pour l’apprentissage de la partie Amma du Coran pour que ceci soit le dénominateur commun entre tous les membres de la société. Nous voulons que les journalistes, Hommes de médias et politiciens apprennent cette partie du Coran. Parce que le fait de porter la parole de Dieu dans son cœur ne peut être qu’un honneur pour l’être humain en général et pour le musulman en particulier.